Le fondateur, l’abbé Michael McGivney, a été appelé « l’architecte » de l’Ordre colombien parce qu’il a su, grâce à ses talents, à ses expériences pastorales, à son sens de l’organisation et à son indomptable volonté, lui donner une structure et des éléments solides. Ces hommes qu’on appelle Chevaliers, que représentent-ils et qui sont-ils? Des laïcs catholiques pratiquants qui acceptent et choisissent de vivre selon des principes et des valeurs qu’ils ont adoptés! Des hommes convaincus, dévoués et qui ont un vrai sens d’appartenance! Des hommes engagés dans des projets concrets et adaptés aux différents milieux! Des hommes qui s’intègrent à la vie et à la bonne marche de leurs Conseils respectifs et qui s’engagent dans des tâches essentielles à la vie de la société ou de la communauté!
Principes
Des hommes qui vivent les quatre principes du mouvement: la CHARITÉ, l’UNITÉ, la FRATERNITÉ et le PATRIOTISME! Des hommes qui souhaitent que leurs conjointes et leurs familles participent, de différentes manières, à la vie colombienne! Des hommes regroupés dans un mouvement qui a plus d’un siècle d’existence au Québec et qui perpétue une longue tradition d’activités et d’oeuvres charitables!
Conditions
Les conditions d’appartenance à l’Ordre colombien ont été clairement établies dès l’origine dans la Charte officielle de 1882 (Article 101). Elles s’énoncent comme suit :
Seuls les catholiques pratiquants et en union avec le Saint-Siège sont éligibles et autorisés à appartenir à l’Ordre. Un candidat doit être âgé d’au moins dix-huit ans à son dernier anniversaire de naissance.
L’expression « Catholique pratiquant «
Ces dernières années, l’expression « CATHOLIQUE PRATIQUANT » a soulevé chez plusieurs des interrogations inusitées et a provoqué certaines interprétations pour le moins fantaisistes. C’est en vue de répondre à ces questions et de supprimer toute équivoque nuisible que, lors d’un Congrès provincial, tenu à Montréal, au mois d’avril 1993, les délégués ont accepté la Résolution 12A (celle-ci émanant des recommandations résultant de la consultation générale tenue auprès des membres). En voici la teneur :
– être baptisé dans l’Église catholique;
– professer la foi de l’Église catholique;
– vivre la pratique chrétienne dans ses dimensions de fraternité, de célébration, d’éducation de la foi et d’engagement en son milieu.
À noter que l’état matrimonial réclame une double considération:
– présenter une situation de stabilité, c’est-à-dire: s’inscrivant dans une continuité à caractère prolongé;
– présenter une situation de responsabilité, c’est-à-dire: se manifestant par le maintien des obligations parentales.
Il est important de mentionner que l’interprétation locale de l’expression « catholique pratiquant » n’a force d’application qu’au Québec seulement.